Nous avons tous traversé des moments où l’impression d’impuissance semblait nous clouer sur place. Cet immobilisme nourrit le stress et, parfois, la peur, lorsque nous projetons dans l’avenir des scénarios qui n’existent pas encore.

La véritable question est la suivante : voulons-nous rester prisonniers de la peur, qui nous fige, ou choisir de revenir à l’instant présent, là où nous retrouvons notre force et notre capacité, chacun à notre échelle, à faire évoluer les choses ?

Vous connaissez peut-être le schéma ci-dessous.

Facile n’est-ce pas ? Et pourtant, combien de fois sommes-nous réellement capables d’appliquer cela dans notre quotidien ? Et de manière consciente tout en restant impliqué ?

Bien sûr, la démarche peut sembler simpliste. Elle ne prend pas en compte toute la complexité de nos émotions ni les multiples aspects de nos vies. De plus, elle ne satisfera sans doute pas bon nombre d’entre nous qui ressentent le besoin d’agir.

Prenez un instant pour réfléchir à un exemple de votre vie.

• Si c’est un événement public qui vous vient à l’esprit : la colère face à la situation a-t-elle permis de la transformer ? Lire des articles de presse anxiogènes vous a-t-il aidé à la faire évoluer ?

• Si c’est un exemple plus personnel : le fait de ruminer vous a-t-il soutenu, ou au contraire figé ?

Je souhaite vous proposer une autre approche : un schéma qui nous invite à orienter notre énergie autrement, en envoyant des ondes positives vers les situations bloquées.
(la technique d’envoi d’ondes positives m’a été enseignée par Marianna Briguet)

Voyez par vous-mêmes comment vous vous sentez face à la situation stressante de départ. Vous pouvez répéter cette pratique sur plusieurs jours, aussi longtemps que vous en ressentez le besoin.

Pour les plus curieux d’entres nous, voici ce qui se met en mouvement lorsque nous envoyons des ondes positives :

1. Arrêt sur image : l’émotion de stress est reconnue.
2. Conscientisation : cette reconnaissance devient la première étape vers la libération de l’émotion.
3. Envoi de lumière : le contrôle intérieur est repris. Redevenir acteur plutôt que spectateur diminue le stress; choisir d’agir plutôt que de subir ouvre un espace nouveau.
4. Point de vue subtil : l’énergie circule et est transmise; cela éclaire la situation. Dans une situation publique, cela peut par exemple contribuer à apaiser un égrégore de colère et amener plus de paix. Dans une situation privée, cela peut amener de la guérison, inspirer des idées ou des solutions, voir même susciter un élan d’action.